Les socialistes Vairois distribuaient ce matin les engagements de François Hollande pour l'emploi, le pouvoir d'achat et une république exemplaire, république qui a beaucoup souffert ces 5 dernières années.

Le 21 mars, c'est devant une cinquantaine de personnes, dont Jean-Jacques Marion et Lydie Autreux que Nicole Bricq et Emeric Bréhier sont revenus et ont expliqué les propositions de François Hollande en matière d'impôt et plus largement sur les propositions fiscales qui sont au coeur même de ses engagements.

Vincent Eblé, Sénateur et Président du Conseil général de Seine-et-Marne dénonce la manoeuvre orchestrée par le Préfet Monzani à l’occasion de la commission départementale de la coopération intercommunale (CDCI) qui s’est tenue ce jeudi 15 mars au matin.

Accompagné des élus de la majorité et des élus de gauche, il s’élève contre la démarche du Préfet qui a consisté à n’inscrire à l’ordre du jour de la CDCI qu’un projet d’intercommunalité dans le grand Nord-Ouest seine-et-marnais à des fins partisanes au profit du député sortant Yves Albarello, alors que des projets alternatifs ont été rendus publics et qu’ils n’y a à l’évidence pas de consensus sur ce projet.

Face à ce constat, les élus de gauche ont refusé de prendre part au vote en considérant que la volonté du Préfet de ne reprendre à son compte qu’une seule proposition peut s’assimiler à une « manoeuvre » qui vise à favoriser, par les conditions de majorité distinctes selon que le projet est présenté par le Préfet ou émane d’un membre de la CDCI, l’adoption d’un projet plutôt qu’un autre.

Vincent Eblé tient à rappeler que le Gouvernement et le Préfet avaient affiché une volonté de dialogue et un refus des « mariages forcés » ou de passage en force.

Ce changement d’attitude intervient à la veille d’un déplacement du candidat Nicolas Sarkozy à Meaux.

Pour Vincent Eblé, « cette décision sert sur un plateau les intérêts du député sortant Yves Albarrello dans un mépris total de l’impartialité de l’Etat et de tous les principes démocratiques ! Cette précipitation est à l’évidence dictée par des considérations purement électorales».

Pour sa part, il rappelle que le Département plaide unanimement depuis le début du processus contre tout séparatisme qui consisterait à renvoyer Mitry-Mory et Compans vers la Seine-Saint-Denis et pour une grande intercommunalité en Seine-et-Marne de nature à peser dans les enjeux liés au Grand Roissy, dans la droite ligne du document d’orientation stratégique adopté à l’unanimité de l’Assemblée départementale en octobre 2010 mais aussi en cohérence avec le périmètre du futur contrat de département territorial.

Cette décision est d’autant plus inadmissible que Mitry-Mory et Compans sont partie intégrante du projet de la gare du Mesnil-Amelot.

Ce dimanche matin, les socialistes Vairois étaient dans Vaires aux cotés d'Emeric Bréhier pour distribuer le tract de François Hollande sur le pouvoir d'achat ( pouvoir d achat ).

Deux heures pour expliquer aux Vairois ses engagements.

Que se passe-t-il?

Depuis 4 ans, la municipalité ne cesse de nous parler du PLU. On allait voir ce qu'on allait voir. À grand renfort de "publicité" dans le trait d’union, il nous fut expliqué que tout allait être corrigé, amélioré!

Quelle ne fut pas notre surprise d'apprendre que ce projet avait reçu un avis défavorable du sous-préfet, que l'on ne peut pas suspecter d'être un "gaucho-démago" empêcheur de tourner en rond.

Quelles sont les raisons de cet avis défavorable?

- Manque de densification des habitations dans le cadre du Grand Paris

- Les effets du PLU sur le site Natura 2000 ne sont pas bien évalués.

À partir de là, nous avons le choix :

- soit un manque de compétence de l'équipe municipale qui a de nombreuses années d'expériences

- soit la municipalité souhaite faire porter le chapeau à d'autres pour ses ambitions futures, notamment autour de la gare.

Dans tous les cas de figures (mais la première hypothèse ne nous paraît guère crédible, le personnel municipal y ayant travaillé activement et avec compétence, même si cela n'est pas toujours reconnu par les élus), nous ne pouvons que regretter le choix fait :

Ne pas dire la vérité aux Vairois de peur de trahir leur parole électorale alors qu'ils savaient très bien ce qu'il en était en arrivant aux affaires (au moins pour une partie de l'exécutif).

Ce n'est pas notre façon de faire de la politique

Nous aurions préféré une large explication, avec plus de pédagogie quant aux nécessités qui s'imposent à Vaires pour que celle-ci reste ce qu'elle a toujours été :

Une ville dynamique, où tout le monde se sent bien, où les jeunes désireux d'y rester ne sont pas obligés de partir comme cela est souvent le cas.

Une fois de plus nous ne nous retrouvons pas dans cette façon de faire, et nous le regrettons, car c’est un sujet d'importance pour Vaires.

J. Brzuchacz, J. Toffolon, Elisabeth Fanjat ; Anne-Laure Rivallain-Marquis :

Conseillers Socialistes de L’Avenir Ensemble.